ZAPPING

DE PETITES VACANCES A UNE NICHE DE BUSINESS

En Afrique précisément à Dakar au Sénégal, beaucoup de bonne petites idées
d’entreprises génératrices de revenus proviennent en majorité des joyaux
qu’offre dame nature.
Consommer les produits du terroir, les transformer et les promouvoir partout
dans le monde est l’un des plus gros challenges de Dialiaka Ndong qui s’est
lancé dans la transformation et la vente des produits venant des îles du Saloum.
Huitre séchés, coques séchés, murex séchés crevette séchés, poisson salé séché,
cymbium séché … Tout y passe

« Étant insulaire je partais en vacances chez ma grand-mère au village je voyais
comment les femmes de mon village travaillaient et parfois par curiosité je
partais avec elles à la récolte de fruits de mer ce moment a fait murir au fil des
années mon idée de business. »
Cette diplômée en banques finances et assurance se donne les moyens de relever
ces défis entrepreneurials :
« Les clés de mon « must-have » sont:
-L’hygiène (les produits halieutiques doivent conserver leurs saveurs mais
requièrent de l’hygiène en veillant sur sa conservation)
-Un mode de séchage et de tri particulier
-Le conditionnement dans des emballages biodégradables ou en verre pour le
respect de l’environnement. »

De 1000F à 2000 FCFA le coût de ses produits, elle arrive à gérer ses besoins
d’ordre existentielles mais surtout les réinvestis pour faire accroitre son business
et atteindre son objectif premier, employer plus d’un jeune Africain afin de
l’aider à sortir du tourbillon infernal du chômage car pour cette passionnée,
l’entreprenariat serait une bouée de sauvetage face aux problèmes du chômage
en Afrique.
Alors, acheter un produit, promu par un Africain, c’est faire un grand pas vers
un développement effectif.

Sandrine OCHOU

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